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Aujourd’hui on trouve le djembé sur  les cinq continents et il a pris sa place dans tous les genres musicaux.

C’est un instrument qui a une grande amplitude de volume et un grand écart de tessiture entre sa basse et ses aigus.

Par sa technique simple basée sur le frisé, c’est un excellent outil pédagogique pour introduire ou développer le rythme, ses subtilités de swing et placements.

 

Il utilise les trois sons de base : grave, médium, aigu, (basse, tonique, claque) communs à la plupart des grosses percussions digitales (congas, tam-tams,…) et d’autres petits sons communs aux plus petites percussions (bongos, zarb, daff, tambourins)

Le répertoire mandingue du djembé / doum-doum fonctionne comme les standards de jazz : les musiciens connaissent les thèmes et s’appuient sur la basse ou base donnée par le doum-doum. 

Ils développent ensuite le solo à leur guise suivant la grille rythmique et reviennent régulièrement au thème du morceau.

  • le chékéré marque la pulsation ou joue des rythmes courts sur un ou deux temps.

 

  • les djembés accompagnements et le kenkeni jouent des rythmes simples sur 2 temps ou 3 pour les 9/8. Les musiciens qui ont ce rôle s’appuient les uns sur les autres et maintiennent la rythmique.

 

  • le sanban (médium) tient un rythme sur une mesure entière voire sur deux et donne l’essence du morceau. Il peut placer des variations.

 

  • le doumdoumba joue un rythme plus complexe sur une ou plusieurs mesures et peut faire des solos pour enrichir ceux du djembé.

 

  • le djembé solo joue les rythmes caractéristiques du morceau d’une ou plusieurs mesures mais a aussi la liberté d’expression. C’est le meneur, il est responsable de la cohésion de l’ensemble, doit marquer la danse et peut aussi sortir du morceau.                                                                                                  Il divise le temps librement en faisant des phrases à des vitesses supérieures (roulements) ou inférieures à la rythmique. Il s’exprime en se basant sur l’édifice posé et dirige le morceau en faisant varier le tempo et le volume. Les musiciens peuvent échanger leur rôle s’ils veulent laisser la parole ou s’ils sont fatigués.

 

Cette musique apprend à tenir des rôles différents, à soutenir un morceau en répétant un rythme court en accompagnant, ou à le diriger et à l’interpréter en étant soliste.

                                         

 

     -  étude du rythme, alternances sur tempo et swings

     -  travail du son

     - polyrythmies ou standards des percussions mandingues

 

 

* échauffement des articulations, muscles et mains

* exercices de rythmes avec les mains par rapport au tempo marqué par les pieds

* décomposition et explication mathématique du rythme :

– ternaires et binaires

– rapprochement et superposition des deux

– différents swings des alternances ;

     trois swings binaires et quatre swings ternaires

* travail des techniques de frappe pour obtenir les différents sons

* apprentissage d’accompagnements, lignes de doums et thèmes ou solos des morceaux

* mise en place de polyrythmies, initiation au solo avec ses contraintes et libertés

* décomposition du vocabulaire rythmique utilisable dans les solos

* rapport entre le soliste et les accompagnateurs, ou les solistes si le doum répond par des variations et solos

* écriture, édition de partitions ou tablatures, enregistrements ou vidéos des cours pour aider la mémoire et encourager le travail individuel à la maison

Contenu du cours :

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